Lors de mon stage, j’étais affectée dans l’école Barnhill à Dundee. Une très bonne école bien que manquant de mixité sociale du fait de son positionnement dans un quartier très favorisé.
La classe à laquelle j’ai été affectée était composée de 34 élèves de P1 (grande section – CP) de 4 à 6 ans. En Écosse, il faut un professeur pour 27 élèves maximum, j'avais donc en permanence deux maîtresses dans ma classe. Une professeur chevronnée et une plus jeune, toutes les deux adorant leur métier et leurs élèves.
Je suis d'ailleurs affectée en grande section à Paris pour mon second stage en responsabilité. Je souhaite vraiment mettre en place avec mes élèves certains des projets de classe que j'ai pu observer en Écosse (notamment celui autour des contes traditionnels).
Et contrairement à nos stages en France, nous avons été accueillies de façon très positive. Tous les intervenants de l'école s’intéressaient à nous et cherchaient à nous aider un maximum. Si seulement l'ambiance au sein des équipes enseignantes pouvait être la même en France...
Pour en avoir parlé avec les neuf autres filles avec qui j'étais en stage à Dundee, nous avons toutes ressentie la même chose. Un accueil très chaleureux, une aide et un véritable accompagnement tout au long du stage qui ont donc entraîné des départs déchirants... Nous avons tous versé une petite larme et échangé de nombreux cadeaux. Comment ne pas pleurer quand 34 enfants vous font un "hug géant" en vous demandant de ne pas partir?... Ou qu'ils vous offrent une carte géante que laquelle ils se sont tous dessiné... :)
L’Écosse me manque...
C'est assez drôle d'avoir plus ou moins le même ressenti par rapport à mon expérience à Baiersbronn.
RépondreSupprimerNous n'étions pas transparente et subitement nous faisions un travail qui était reconnu en tant que tel.
Est-ce que ces professeurs sont moins aigris qu'en France ? Perçoivent-ils le même salaire ? Est-ce que les conditions de travail qui leur sont offertes sont les mêmes qu'en France ?