Etre un enseignant et chercheur réflexif, suppose une réflexion un retour sur sa pratique.
Avec du recul je peux maintenant dire que pour être professeur de FLE il faut du matériel, beaucoup de matériel et des supports aussi. Or j'en ai cruellement manqué, j'ai du me débrouiller avec quelques flashcards imprimées avant le début des cours, un plan de métro envoyé par ma mère et un manuel de FLE. Le manuel n'était pas adapté puisqu'il présentait une organisation sur l'année.
Avec le recul et si j'avais su que j'allais être professeur de FLE je pense que j'aurai emporté une "malette FLE" avec des plans de métro, de ville, des photos "clichées" et surtout des supports écrits, des jeux et des exercices.
L'écrit a beaucoup manqué aux élèves, ils voulaient toujours savoir comment on écrivait telle ou telle chose. Ils se sont donc retrouvés avec des listes de mots et des phrases dans le cahier de français (oui ils avaient un cahier de français !). Si j'avais eu plus de temps j'aurai préparé pour chaque notion des fiches de vocabulaire, avec la notion dessinée puis la traduction française.
Fin
C'est vrai que dans mon école, je n'ai pas vu non plus beaucoup de ressources sur le cours de français : l'enseignante qui s'occupait des cours de langues étrangères utilisait en revanche beaucoup le TBI dans la classe, un autre moyen de contourner la difficulté ... reste encore à être inventif et à varier les leçons pour les rendre plus attractives !
RépondreSupprimerLa prof de FLE à Barnhill utilisait le TBI et un cd-rom mais aucun manuel, ni aucun écrit, pas individuel en tout cas (les élèves venaient réécrire une phrase au TBI par exemple).
RépondreSupprimerIls n'avaient même pas de cahier de français, comme nous on peut avoir un cahier de langue !
Pour l'enseignement des langues, j'ai trouvé qu'ils manquaient particulièrement de ressources.